En janvier 2017, les propriétaires au Royaume-Uni n’ont jamais autant emprunté que depuis la crise financière de 2008, à l’exception de mars 2016, où le marché a connu une hausse exceptionnelle de prêts hypothécaires suite à l’augmentation des droits du timbre (stamp duty aussi appelés droits de mutation).

En parallèle, la croissance des prix immobiliers s’est encore accélérée en février 2017, dépassant les attentes d’un ralentissement de l’activité. En janvier, le prix moyen d’un bien immobilier en Angleterre s’élevait à 245 730 euros.

Cette hausse de la croissance des prix s’est accompagnée d’une forte augmentation des prêts en janvier 2017, avec un volume brut des crédits hypothécaires de près de  22,5 millions d’euros, une baisse de 6% par rapport à décembre 2016 où le total avoisinait les 23,8 millions d’euros.

Des données récentes publiées par le Conseil du crédit, Council of Mortgage Lenders (CML), révèlent que dans l’ensemble, le marché hypothécaire reste fort même si Mohammed Jamei, Economiste en chef, affirme qu’il existe un marché à double voies.

 

En effet, il explique que le recul des investisseurs locatifs (buy-to-let) a été compensé par une augmentation du nombre de premiers acheteurs et de personnes qui ont réhypothéquer leur maison. Cependant, "le sévère manque de logements à vendre reste révélateur d’un marché immobilier affaibli, qui ne laisse pas entrevoir une amélioration à court terme.’’